As journalists, both had covered the Vietnam War until 1972. after twenty long years—of Stalinism, boat people, Hollywood heroics and French nostalgia—they decided it was time to go back. Vietnam, they believed, was not a story which “you could simply stop watching and switch off.” They traveled from South to North, from Ho Chi Minh City (Saigon) to Hanoi, exploring memories of the war and the contradictions of peace, looking and listening with a sensitivity and sense of solidarity all too rare in travel writing. The result is an extraordinary account of a country transformed and of a people, victors and victims together, betrayed on all sides, coming back to life. In Hanoi they find none of the grim austerity imagined by foreigners, but rather a city of beauty now ‘opening’ to capitalism partly thanks to the experiences and money orders of workers sent in their thousands to Poland of the GDR. At Khe Sanh, on the bloodiest battlefield of the war, children dig for shrapnel to sell for a cent a kilo; lovers stroll on the beach at De Nang, where the first US troops landed. Loudspeakers in the street still broadcast a litany of production figures, but they are drowned out by Paul Anka and the Everly Brothers. Saigon, the author discover, has easily triumphed over Stalin’s murderous economic planning. But it may face a tougher adversary in capitalism, whose grim ‘post-communist’ program can be found in a single neon sign: “Kenwood-HiFi-Stereo-Night-Club-Karaoke-VIP-Room-Discotheque-Saigon-Pub-Health-Centre-Coffee-Shop.” As rich in political perceptions as it is in memorable images, Return to Vietnam shatters the myths about a country which the West fought over, flattened and forgot.

Return to Vietnam

Arts & Photography

DEPARDON, Raymond

Guillebaud, Jean-Claude

Photography & Video

Verso

Aperture 88

Aperture

Aperture #89

Aperture, Inc.

En Afrique

Reference

Foreign Language Study & Reference

SEUIL

Le volume est constitué de 120 photos, sur 160 pages, avec une courte préface de l’auteur et des légendes reprenant soit des textes de l’auteur, soit des extraits des dialogues des personnages photographiés (tirés des films et des reportages).Le sujet est celui qui tient le plus à cœur de Depardon : les paysans. On sait que lui-même est né dans une ferme et que son frère est toujours agriculteur. L’album commence par des photos de la ferme du Garet, où il né, et des photos de ses parents et de sa famille. Suivent les photos que Depardon a faites, depuis une trentaine d’années et particulièrement pendant une période de 10 ans, tandis qu’il préparait puis tournait les 3 films qu’il a consacrés aux paysans de moyenne montagne, suivant, d’année en année, les mêmes personnages, certains jusqu’à leur mort.Il se dégage de l’ensemble, outre la grande qualité des photos, l’impression d’un voyage dans un monde tout proche de nous et extrêmement émouvant.Il y a 10 ans, il intéressait peu le public ou alors seulement par la nostalgie apitoyée. Aujourd’hui, l’agriculture revient au premier plan des préoccupations, en France et dans le monde. L’album prend ainsi tout son sens.

La Terre des paysans

Ce livre est né du désir très ancien de Raymond Depardon de photographier la France, avec vérité, en guettant les traces de l’homme sur le territoire, un peu à la manière dont le photographe Walker Evans, admiré de Raymond Depardon, a photographié les États-Unis au début du XXe siècle.Les photographies sont prises, comme au tout début de l’histoire de cet art, à l’aide d’une chambre posée sur un pied, contrainte qui a aidé l’artiste à ne faire qu’« une » photographie de chaque lieu, à assumer l’angle de vue, à voir frontalement. Raymond Depardon a visité presque toutes les régions de France, dans un fourgon aménagé. Il s’est totalement imprégné des lieux. Il s’est concentré sur les sous-préfectures ― un espace jusque-là fui par l’artiste, désormais saisi du désir de le comprendre, afin de voir quelle était la relation de l’homme à son espace de vie.L’album regroupe trois cent photographies en couleurs, grand format. Il est assorti d’une préface de Raymond Depardon. C’est la France réelle. Le livre est coédité avec la BNF. Les photographies y feront l’objet d’une grande exposition.

La France de Raymond Depardon

In 1980 Raymond Depardon fulfils an order for the Sunday Times Magazine, but the reportage will never be published. The pictures will wait in the photographer's boxes until the exhibition Un moment si doux (Such a sweet moment) at the Grand Palais (14th November 2013 - 10th February 2014), where the audience discovers a sample of the Glasgow series and goes into raptures about it. Depardon grasps the light of Scotland as never before and sublimes the end of a working world. Glasgow's cloudy skies and soaked ground give an extraordinary beauty to the wanderings of working people, hanging around in front of the shops, walking towards the factories' walls and even playing about ruined houses. William Boyd, who is of Scottish descent and was educated in Glasgow, writes the preface of the book, which is bilingual (English-French). Here we publish the complete reportage: 72 colour photographs. The pictures will appear without captions, and only a short bilingual text by Depardon will introduce the reportage, behind Boyd's foreword.

Glasgow

Écrivain, photographe et réalisateur, l’homme semble sans limites. Il a arpenté tous les chemins de la photographie du réel, des premiers pas balbutiants dans La ferme du Garet , aux planques de célébrités, du reportage pour la presse au documentaire d’auteur.Chez Depardon, l’écriture et la photographie offrent deux temporalités très différentes qu’il a souvent cherché à faire cohabiter. Il s’agît pour lui de « faire des images un peu banales, calmes, sans éloquence particulière, mais chargées de sentiment », ce qui le conduira alternativement dans l’errance volontaire et/ou dans la production déterminée d’une archive à partager pour les temps futurs.

Traverser

XAVIER BARRAL

Raymond Depardon découvre le Chili en septembre 1971, accompagné du journaliste Robert Pledge, alors que le pays fête le premier anniversaire de l'élection de Salvador Allende. 
Cofondateur du parti socialiste et soutenu par une coalition d'Unité populaire, le président chilien souhaitait mettre en place " la voie chilienne vers le socialisme " avec, notamment, la nationalisation de secteurs majeurs de l'économie et les réformes agraires. Depardon photographie alors dans les rues de la capitale, à Santiago, les manifestations festives en soutien au gouvernement d'Allende. Il va également se rendre dans les terres du sud à la rencontre du peuple 
Mapuche qui se bat pour le droit de vivre sur la terre de ses ancêtres. Deux ans plus tard, Raymond Depardon et Robert Pledge envoient le photographe américain David Burnett au Chili pour couvrir le coup d'état d'Augusto Pinochet qui fait basculer le pays dans une dictature militaire. Les images de Burnett, qui viennent compléter et enrichir le reportage de Depardon, seront récompensées en 1973 par la Robert Capa Gold Medal Award. Publiée à l'occasion des 50 ans du coup d'état qui provoquera également la mort du président Salvador Allende, cette publication propose de revenir sur les événements entourant cet autre 11 septembre, celui de 1973, où les foules joyeuses photographiées par Depardon sont remplacées, sous l'objectif de Burnett, par des images de la répression sanglante qui leur a succédé. L'ouvrage est composé de deux parties, l'une consacrée aux photographies de Depardon, l'autre à celles de Burnett avec, pour séparation entre ces deux, la reproduction du cliché iconique du photographe chilien, Leopoldo Vargas, saisissant la dernière image de Salvador Allende vivant, sortant de son palais à la Moneda, l'arme à la main. Ces photographies sont enrichies par des textes d'auteurs chiliens qui font entrer en résonnance le Chili des années 1970 avec le Chili actuel, donnant à voir les enjeux de ce pays, 50 ans après le coup d'état.

Septembre au Chili, 1971/1973

Burnett, David

In Our Farm, the famed French photographer Raymond Depardon tells his early life story with his very first photographs, describing his youth as a farmer's son on the banks of the Sa ne River, filled with the ardent and urgent desire to testify to the state of the world and of his fellows. "The stone staircase in front of the kitchen is still there. It leads up to the loft. Though my memory isn't entirely clear, I seem to remember that it was my first landmark on the farm. As a child, I was only allowed to go up the very first steps...I still like to sit on those stairs today. Is it because of the perfect shape of the steps, worn by the passing of time? Is it their color that changes with the light and the seasons? It is pleasant there, in the winter sun. You are sheltered from the wind that blows through the Sa ne valley. In summer, it is the hottest spot in the courtyard. When evening falls, the red sun sinks behind the top steps."

Raymond Depardon: Our Farm

Individual Artists

Dis Voir/Actes Sud

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Books by DEPARDON, Raymond