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Transcription inédite des notes du troisième cours professé par Merleau-Ponty au Collège de FranceLe problème de la parole poursuit les recherches engagées par Merleau-Ponty dans ses premiers cours au Collège de France, Le monde sensible et le monde de l’expression et les Recherches sur l’usage littéraire du langage, tous deux publiés chez MetisPresses. Ces deux cours, chacun à leur manière, s’employaient à penser le passage du silence du sensible à l’expression. En voulant penser l’émergence des significations linguistiques et interroger l’avènement du sens dans l’écriture, Le problème de la parole s’inscrit dans le prolongement de ces deux cours. La première partie analyse les apports de la linguistique, principalement à partir de Saussure et de ses disciples Charles Bally et Joseph Vendryes. Saussure offre le moyen de contester toute conception du langage où chaque mot renvoie à une signification individuelle, et lui permet de concevoir le sens linguistique en termes de structures et de différenciations. La deuxième partie du cours étudie l’acquisition de la parole chez l’enfant, en s’intéressant aux psychopathologies du langage, ainsi qu’à sa dimension affective et existentielle à travers la psychanalyse. Merleau-Ponty examine alors la manière qu’a l’enfant de structurer et différencier son expérience du monde, des choses et des êtres, tout en apprenant à parler. La troisième partie du cours est consacrée à Proust et au sens de la littérature. Dans un premier moment, il interroge la dimension philosophique de la « Recherche », véritable quête de la vérité qui reçoit de l’expérience sensible un appel à l’expression trouvant dans l’art son accomplissement. Le second moment étudie l’engagement de l’écrivain, qui s’avère une manière pour l’être humain de réaliser son être de parole. Le problème de la parole contribue ainsi à l’élaboration d’une philosophie de l’institution et d’une ontologie qui rejoignent l’avènement du sens dans l’entrelacement du sensible et de l’expression. C’est dire l’importance de ce cours inédit : présentant notamment l’une des premières lectures philosophiques de Saussure et de Proust, il constitue une étape essentielle de l’évolution de la pensée de Merleau-Ponty, qui éclaire d’un jour nouveau le sens de son ontologie ultime.\nFrom the Back Cover\nPrononcé entre décembre 1953 et avril 1954, «Le problème de la parole» s’inscrit dans le prolongement du «Monde sensible et le monde de l’expression» et des «Recherches sur l’usage littéraire du langage», leçons professées l’année précédente au Collège de France. Merleau-Ponty explore dans ce cours le sens d’une parole qui émerge du sensible: interrogeant les processus d’acquisition du langage ainsi que les pathologies qui l’affectent, il propose une interprétation originale de la linguistique de Saussure et offre un commentaire d’envergure de l’œuvre de Proust. 
Chez l’un et l’autre, comme dans l’étude de l’aphasie et de l’apprentissage de la langue chez Jakobson et Goldstein, Merleau-Ponty analyse les pouvoirs créateurs et instituants de la parole, pouvoirs que la littérature porte à son excellence. «Le problème de la parole» ébauche ainsi une philosophie de l’institution et une ontologie qui interrogent l’avènement du sens dans l’entrelacement du sensible et de l’expression. C’est dire toute l’importance de ce cours inédit: présentant l’une des premières lectures philosophiques de Saussure et de Proust, il constitue également une étape essentielle de l’évolution de la pensée de Merleau-Ponty, qui peut éclairer d’ un jour nouveau le sens de son ontologie ultime. 
Texte établi par Lovisa Andén, Franck Robert et Emmanuel de Saint Aubert. 
Avant-proposde Lovisa Andén. 
Postface de Franck Robert

Le Problème de la parole: Cours au Collège de France, Notes, 1953-1954

MERLEAU-PONTY, MAURICE

Tour du monde des années 1960-1970 : vers une nouvelle conception des pratiques pédagogiques en architectureCe livre revient sur les formes que prennent les pédagogies en architecture en France, mais aussi en Amérique du Nord, Amérique du Sud, Moyen-Orient, et au Japon, dans les années 1960-1970, au moment où différents facteurs contribuent à légitimer des changements de paradigmes de l’architecture. Il permet d’envisager ce moment historique de bascule, d’élan et de très grande créativité dans toute sa contemporanéité. La contestation simultanée sur plusieurs continents, dans des pays très différents les uns des autres offre une vision élargie de l’année 1968, allant bien au-delà du seul point de rupture qu’a constitué le Mai 68 parisien, pour restituer l’aspiration d’une génération à aborder et pratiquer l’architecture autrement. Le renouveau de l’enseignement sous-tend celui de l’architecture et des pratiques professionnelles qui lui sont attachées. Alors que les contenus s’ouvrent largement aux sciences humaines ainsi qu’aux expérimentations mathématiques et informatiques, des alternatives constructives émergent, notamment sur des thèmes tels que l’écologie, l’environnement ou la place de l’usager, autant de préoccupations actuelles.

Architecture 68: Panorama international des renouveaux pédagogiques

Art et esthétique des luttes: Scènes de la contestation contemporaine

Le projet hub: Défis urbains des nouvelles mobilités

Sociology

Une découverte au hasard d’une promenade vénitienne peut bien vous amener à vous perdre dans un étrange labyrinthe. Il se trouve derrière une abbaye située sur l’île de San Giorgio. Un nom est inscrit en son centre:B – O – R – G – E – S.Les thèmes principaux de l’écrivain y sont également inscrits à l’aide des images placées aux différents endroits de cette construction: on peut distinguer un tigre, un miroir, un sablier. À l’extrême droite du dédale est dessiné un signe qui, à lui tout seul, résume en grande partie la thématique principale de l’œuvre: un point d’interrogation. Ce signe, telle une épée de Damoclès suspendue au-dessus du parcours, met le lecteur en garde sur l’incertitude qui pèse sur chaque énoncé borgésien.

Borges en dédale: Cosmos et chaos, ou le double héritage

Bizub, Edward

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