Georges Bataille: An Intellectual Biography

Georges Bataille was a philosopher, writer, librarian, pornographer and a founder of the influential journals Critique and Acéphale. He has had an enormous impact on contemporary thought, influencing such writers as Barthes, Baudrillard, Derrida, Foucault and Sontag. Many of his books, including the notorious Story of the Eye and the fascinating The Accursed Share, are modern classics. In this acclaimed intellectual biography, Michel Surya gives a detailed and insightful account of Bataille’s work against the backdrop of his life – his troubled childhood, his difficult relationship with André Breton and the surrealists and his curious position as a thinker of excess, ‘potlatch’, sexual extremes and religious sacrifice, one who nonetheless remains at the heart of twentieth century French thought—all of it drawn here in rich and allusive prose. While exploring the source of the violent eroticism that laces Bataille’s novels, the book is also an acute guide to the development of Bataille’s philosophical thought. Enriched by testimonies from Bataille’s closest acquaintances and revealing the context in which he worked, Surya sheds light on a figure Foucault described as ‘one of the most important writers of the century’.

Biographies & Memoirs

Surya, Michel

Professionals & Academics

Verso

Translated by Krzysztof Filjalkowski and Michael Richardson Winner of the 1987 Prix Goncourt for Biography Georges Bataille (1897–1962), philosopher, writer and founder of the influential literary review Critique, had an enormous impact on the thinking of Foucault, Derrida and Baudrillard, and his ideas have been the subjets of recent debates in a wide range of disciplines. In this acclaimed intellectual biography Michel Surya enters into a complicity with Bataille’s oeuvre to provide a detailed exposition of its themes as they developed against the backdrop of his life. The essence of Bataille’s life and work were defined by transience and effacement, reflecting a will both to contest the impermanence of things and to confront death. His troubled childhood, his relationships with surrealism and his paradoxical position at the heart of twentieth-century French thought are enriched here with testimonies from Bataille’s closest acquaintances, making this a vivid and detailed study. Revealing the contexts in which he worked, and the ways in which his work and ideas took shape, Surya sheds essential light on a figure Foucault described as “one of the most important writers of the century.”

Arts & Literature

L'autre Blanchot: L'écriture de jour, l'écriture de nuit

Literature & Fiction

Essays & Correspondence

Gallimard]

Trente annees de travail, a peu pres trente livres (recits, romans, essais), ici penses a deux voix, Michel Surya repondant aux interrogations exigeantes de Mathilde Girard. Comment s'engage-t-on a ecrire, ou dans l'ecriture ? Revenant d'ou (enfance, formation), allant ou (rencontres, livres, vies) ? S'opposant a qui et a quoi (a la glu des origines, a la violence des choses et du monde ; a soi, aussi bien) ? Fort de quelles affirmations folles et fragiles, comme tenues au-dessus du vide ? Accompagne de quelles amities intellectuelles, qui les inspirent et les secondent ? En somme : qu'est-ce qu'ecrire encore et comment et pourquoi, quand ecrire est tout ce qu'il reste ? Le titre : Defense d'ecrire ne dit pas ce qu'il semble dire, qui joue de l'ambivalence d'un mot. Qui dit tout le contraire d'une invitation a interdire. Qui forme l'affirmation d'une liberte sans condition. Parce que c'est de la litterature qu'est venue toute liberte, c'est de la litterature que toute liberte depend.

Defense d'Ecrire: Entretiens (Encre Marine) (French Edition)

Politics & Social Sciences

Girard, Mathilde

Philosophy

Encre Marine

Portrait de l'intermittent du spectacle en supplétif de la domination

NOUVELLES LIGNE

À l’occasion de la récente alternance politique, Michel Surya poursuit sa réflexion sur la « domination » et décrit le visage de ses nouveaux serviteurs. Comment parler de « changement », quand l’on voit le gouvernement du nouveau président élu décider, moins de 6 mois après son entrée en fonction, de reconduire pour l’essentiel les mesures édictées par le précédent ? L’évidence s’en est imposée, avant même l’issue des « 100 jours » de la présidence de François Hollande? : le gouvernement nommé par ses soins allait décevoir jusqu’aux plus raisonnables des espoirs qu’avaient placés en lui les votants de « gauche » (minoritaires dans le pays, comme en attestent les résultats du premier tour). Succédant à une campagne électorale marquée par le (très relatif) désaveu populaire de Nicolas Sarkozy et accompagnée d’une promesse de « changement » et de « normalité » portée par le futur candidat victorieux, les premières mesures gouvernementales s’inscrivirent dans la plus parfaite continuité de celles de son prédécesseur? : destruction des camps de Roms et reconduite à la frontière de leurs occupants (Manuel Valls aura même reçu les félicitations publiques du député, patron de presse et fabricant d’armes Serge Dassault à ce sujet), signature sans renégociation du Traité européen de stabilité – cela, sans doute dans le souci de répondre aux exigences des agences de notation –, oubli des principales promesses faites aux Verts, etc., etc. La totale désillusion qui s’ensuit, aujourd’hui partagée par une majorité, Michel Surya l’essentialise en faisant référence à la phrase de Nietzsche qui inspire le titre de ce volume? : « Le désillusionné parle. – j’ai cherché des grands hommes, mais je n’ai trouvé que des singes de leur idéal ». De leur idéal supposé ou prétendu, pourrait-on ici ajouter, tant il est peu avéré que nos nouveaux dirigeants en aient eu un. Personnages du divertissement généralisé qui tient lieu de politique, soumis au règne de l’hypercapitalisme et dénués de toute volonté politique véritable, ils soumettent le peuple à une forme d’assujettissement plus profond encore, d’avoir trahi la promesse de l’en délivrer (le slogan « Le changement, c’est maintenant » portait cette promesse). Où serait le changement, quand on voit que les agences de notations continuer à « noter » les États eux-mêmes, montrant par là quelles règles il s’agit de respecter, et quel maître de servir ? : « Tout étant en effet devenu par le moyen de l’hypercapitalisme le marché qu’il devait devenir, l’enseignement et la santé aussi dès lors qu’on les aura tout entiers privatisés, de la même façon que les entreprises et les États, rien ne s’opposera plus à leur notation. » C’est qu’en effet, écrit Michel Surya, dans la veine moraliste qui caractérise chacun des volumes de la série De la domination, et qui, par certains aspects, peut rappeler le Guy Debord d’In girum imus nocte et consumimur igni, la domination est aujourd’hui parfaite? : « L’assujettissement n’est entier qu’à la condition que les partis d’alternance l’assument à tour de rôle, administrant par là la démonstration de sa perfection sans alternative. En quoi la domination est-elle parfaite? ? En ayant réduit son alternative à l’état d’illusion. Illusion elle-même parfaite qui veut que pensent voter contre la domination ceux-là mêmes qui la reconduisent à l’identique (ou presque? : ses excès exceptés). » Ses excès? : les « manières » du président précédent? ; l’essentiel? : la domination exercée par l’hyper-capitalisme, qui prospère sur les ruines de la politique, et peut enfin s’appliquer à tout et à tous.

Les Singes de leur idéal: De la Domination, 5 / Sur l'usage récent du mot "changement"

Georges Bataille, la mort à l'œuvre (Biographie) (French Edition)

F. Birr

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