Realm of Lesser Evil

Winston Churchill said of democracy that it was ‘the worst form of government, except for all those other forms that have been tried from time to time.’ The same could be said of liberalism. While liberalism displays an unfailing optimism with regard to the capacity of human beings to make themselves ‘masters and possessors of nature’, it displays a profound pessimism when it comes to appreciating their moral capacity to build a decent world for themselves. 
As Michea shows, the roots of this pessimism lie in the idea – an eminently modern one – that the desire to establish the reign of the Good lies at the origin of all the ills besetting the human race. Liberalism’s critique of the ‘tyranny of the Good’ naturally had its costs. It created a view of modern politics as a purely negative art – that of defining the least bad society possible. It is in this sense that liberalism has to be understood, and understands itself, as the ‘politics of lesser evil’. And yet while liberalism set out to be a realism without illusions, today liberalism presents itself as something else. With its celebration of the market among other things, contemporary liberalism has taken over some of the features of its oldest enemy. By unravelling the logic that lies at the heart of the liberal project, Michea is able to shed fresh light on one of the key ideas that have shaped the civilization of the West.

Politics & Social Sciences

Michéa, Jean-Claude

Philosophy

Polity

Winston Churchill said of democracy that it was ‘the worst form of government, except for all those other forms that have been tried from time to time.’ The same could be said of liberalism. While liberalism displays an unfailing optimism with regard to the capacity of human beings to make themselves ‘masters and possessors of nature’, it displays a profound pessimism when it comes to appreciating their moral capacity to build a decent world for themselves. 
As Michea shows, the roots of this pessimism lie in the idea – an eminently modern one – that the desire to establish the reign of the Good lies at the origin of all the ills besetting the human race. Liberalism’s critique of the ‘tyranny of the Good’ naturally had its costs. It created a view of modern politics as a purely negative art – that of defining the least bad society possible. It is in this sense that liberalism has to be understood, and understands itself, as the ‘politics of lesser evil’. By unravelling the logic that lies at the heart of the liberal project, Michea is able to shed fresh light on one of the key ideas that have shaped the civilization of the West.

L'Empire du moindre mal: Essai sur la civilisation libérale

Literature & Fiction

Essays & Correspondence

CLIMATS

Impasse Adam Smith: brèves remarques sur l'impossibilité de dépasser le capitalisme sur sa gauche

Flammarion

Le Complexe d'Orphée: La gauche, les gens ordinaires et la religion du progrès

Reference

Writing, Research & Publishing Guides

"Que peut bien signifier aujourd'hui le vieux clivage droite-gauche tel qu'il fonctionne depuis l'affaire Dreyfus ? Il me semble que c'est avant tout le refus de remettre cette question en chantier - et de tirer ainsi les leçons de l'histoire de notre temps - qui explique en grande partie l'impasse dramatique dans laquelle se trouvent à présent tous ceux qui se reconnaissent encore dans le projet d'une société à la fois libre, égalitaire et conviviale. Dans la mesure, en effet, où la possibilité de rassembler le peuple autour d'un programme de sortie progressive du capitalisme dépend, par définition, de l'existence préalable d'un nouveau langage commun - susceptible, à ce titre, d'être compris et accepté par tous les “gens ordinaires” -, cette question revêt forcément une importance décisive. Je vais donc essayer d'expliquer pour quelles raisons j'en suis venu à estimer que le nom de gauche - autrefois si glorieux - ne me paraît plus vraiment eu mesure, aujourd'hui, de jouer ce rôle fédérateur ni, par conséquent, de traduire efficacement l'indignation et la colère grandissantes des classes populaires devant le nouveau monde crépusculaire que les élites libérales ont décidé de mettre en place."\nFrom the Back Cover\n«Que peut bien signifier aujourd'hui le vieux clivage droite-gauche tel qu'il fonctionne depuis l'affaire Dreyfus ? Il me semble que c'est avant tout le refus de remettre cette question en chantier - et de tirer ainsi les leçons de l'histoire de notre temps - qui explique en grande partie l'impasse dramatique dans laquelle se trouvent à présent tous ceux qui se reconnaissent encore dans le projet d'une société à la fois libre, égalitaire et conviviale. Dans la mesure, en effet, où la possibilité de rassembler le peuple autour d'un programme de sortie progressive du capitalisme dépend, par définition, de l'existence préalable d'un nouveau langage commun - susceptible, à ce titre, d'être compris et accepté par tous les "gens ordinaires" -, cette question revêt forcément une importance décisive. Je vais donc essayer d'expliquer pour quelles raisons j'en suis venu à estimer que le nom de gauche - autrefois si glorieux - ne me paraît plus vraiment eu mesure, aujourd'hui, de jouer ce rôle fédérateur ni, par conséquent, de traduire efficacement l'indignation et la colère grandissantes des classes populaires devant le nouveau monde crépusculaire que les élites libérales ont décidé de mettre en place.»

Les Mystères de la gauche: De l'idéal des Lumières au triomphe du capitalisme absolu

Extension du domaine du capital

ALBIN MICHEL

L'enseignement de l'ignorance et ses conditions modernes

Das Reich des kleineren Übels: Über die liberale Gesellschaft

Social Sciences

Matthes & Seitz Verlag

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