In the most comprehensive examination to date of Heidegger’s Nazism, Emmanuel Faye draws on previously unavailable materials to paint a damning picture of Nazism’s influence on the philosopher’s thought and politics. In this provocative book, Faye uses excerpts from unpublished seminars to show that Heidegger’s philosophical writings are fatally compromised by an adherence to National Socialist ideas. In other documents, Faye finds expressions of racism and exterminatory anti-Semitism. Faye disputes the view of Heidegger as a naïve, temporarily disoriented academician and instead shows him to have been a self-appointed “spiritual guide” for Nazism whose intentionality was clear. Contrary to what some have written, Heidegger’s Nazism became even more radical after 1935, as Faye demonstrates. He revisits Heidegger’s masterwork, Being and Time, and concludes that in it Heidegger does not present a philosophy of individual existence but rather a doctrine of radical self-sacrifice, where individualization is allowed only for the purpose of heroism in warfare. Faye’s book was highly controversial when originally published in France in 2005. Now available in Michael B. Smith’s fluid English translation, it is bound to awaken controversy in the English-speaking world.

Heidegger: The Introduction of Nazism into Philosophy in Light of the Unpublished Seminars of 1933-1935

Politics & Social Sciences

Faye, Emmanuel

Philosophy

Yale University Press

Des documents inédits ou non traduits jusque-là nous révèlent à quel point Heidegger s'est consacré à introduire les fondements du nazisme dans la philosophie et son enseignement. Dans son séminaire, à proprement parler hitlérien, de l'hiver 1933-1934, il identifie ainsi le peuple à la communauté de race et entend former une nouvelle noblesse pour le IIIe Reich, tout en exaltant l'éros du peuple pour le Führer. Or, contrairement à ce qu'on a pu écrire, loin de s'atténuer après 1935, le nazisme de Heidegger se radicalise. En juin 1940, il présente la motorisation de la Wehrmacht comme un « acte métaphysique », et, en 1941, il qualifie la sélection raciale de « métaphysiquement nécessaire ». Après la défaite du nazisme, ses prises de position sur le national-socialisme et les camps d'anéantissement viendront, par ailleurs, nourrir le discours de mouvements révisionnistes et négationnistes.Sans jamais dissocier la réflexion philosophique et l'investigation historique indispensable, E. Faye montre que les rapports de Heidegger au national-socialisme ne peuvent se résumer au fourvoiement temporaire d'un homme dont l'oeuvre serait restée intacte. En occultant la teneur foncièrement destructrice de l'entreprise hitlérienne, en la magnifiant, loin d'enrichir la philosophie, Heidegger a oeuvré à sa destruction et l'a mise au service d'un mouvement qui constitue la négation radicale de toute humanité comme de toute pensée.

Heidegger, L'Introduction Du Nazisme Dans La Philosophie (Collections Sciences - Sciences Humaines) (French Edition)

Science & Math

ALBIN MICHEL

Arendt et Heidegger (Espaces Libres - Idées)

Heidegger. Die Einführung des Nationalsozialismus in die Philosophie. Im Umkreis der unveröffentlichen Seminare zwischen 1933 und1935

Matthes & Seitz Verlag

Numerosos documentos inéditos o no traducidos hasta el momento demuestran hasta qué punto Heidegger se consagró a introducir los fundamentos del nazismo en la filosofÃa y en su propia enseñanza. Por ejemplo, en su seminario hitleriano del invierno de 1933-1934, Heidegger identificó al pueblo con la comunidad de la raza e in

Heidegger. La introducción del nazismo en la filosofía (Spanish Edition)

Ediciones Akal

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