Filmmaker Chantal Akerman presents A Family in Brussels, a fictional stream-of-consciousness text encompassing multiple subjectivities and laced with autobiographical references. This is the first English-language publication of the work, which Akerman wrote and first performed as a monologue in Paris and Brussels. The accompanying CDs document the theatrical reading that took place at the Dia Center for the Arts, New York, in October 2001. In them, the listener can hear Akerman's singular voice as she muses on familial relations, communication, closeness and distance.

Chantal Akerman: A Family In Brussels (DIA ART FOUNDAT)

Arts & Photography

Akerman, Chantal

Individual Artists

Dia Art Foundation

<p>"L'enfant était né vieil enfant et du coup, l'enfant n'était jamais devenu adulte. Il évoluait dans le monde des adultes comme un vieil enfant, et y arrivait mal. Le vieil enfant se disait que si sa mère disparaissait, il n'aurait plus nulle part où revenir. L'enfant à l'adolescence avait fait les quatre cents coups, puis à l'âge adulte n'importe quoi mais savait qu'il pouvait toujours revenir. L'enfant, c'est elle, c'est moi. Et maintenant je suis vieille, je vais avoir soixante ans. Et même plus. Et j'en suis toujours là. Je n'ai pas d'enfant. Un vieil enfant ne fait pas d'enfant. Qu'est-ce qui va me retenir à la vie après." Dans cet autoportrait écrit à vif, dans la brûlure, l'intensité et l'âpreté du quotidien, Chantal Akerman nous confie la matière même de toute son oeuvre. Les mots sont autant d'images accolées entre elles, scotchées, coupées ; c'est l'écriture comme un montage en cours, le cinéma n'est jamais loin. C'est le même langage que la vie. L'autrice dévoile avec pudeur et douleur la relation avec sa mère, avec sa compagne, avec sa propre folie, qui la guette. Ma mère rit est une magnifique plongée dans les joies, les blessures ; dans le coeur de la réalisatrice.</p>

Ma mère rit

Literature & Fiction

Genre Fiction

Gallimard]

Une famille à Bruxelles

L ARCHE

<p>En un apartamento de Bruselas, frente a la parada del tranvía, hay una mujer que acaba de perder a su marido. No tiene apetito. Fuma en el baño. Sus hijas viven lejos. A menudo habla por teléfono. Hace tiempo, el amor de sus seres queridos le calentaba los huesos. Este es el monólogo crudo y dulce de una mujer herida ―la madre de Chantal Akerman, figura clave en la vida y la obra de la autora, quien salió viva de Auschwitz con quince años―. Un murmullo atropellado en el que se dice todo aun cuando parece no decirse nada. Las frases se hilvanan y la narración de la madre se vuelve la de su hija, como si esta se hallase cosida a su progenitora. "Una familia en Bruselas" es un relato sobre el duelo, la soledad, la memoria. Chantal Akerman, pionera del cine experimental y feminista europeo, hace aquí, como en sus películas, un elogio a lo cotidiano en el que lo dramático y lo mundano se confunden. Porque, como recuerda la autora, «No hay nada que decir, decía mi madre, y es sobre esa nada sobre la que yo trabajo». El texto, que recuerda por su estilo obsesivo a "El amante" de Marguerite Duras, trasciende la experiencia personal en favor de una honda reflexión sobre la pérdida y la unidad familiar.</p>

Una familia en Bruselas

Editorial Tránsito

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Books by Akerman, Chantal